Investir dans l’immobilier locatif à Marseille : les atouts de la cité phocéenne

Marseille, deuxième ville de France, connaît un dynamisme immobilier sans précédent. Avec son littoral méditerranéen, son climat ensoleillé et son riche patrimoine culturel, la cité phocéenne attire chaque année davantage d’investisseurs. Le marché locatif marseillais offre des opportunités variées, des quartiers historiques aux nouvelles zones en développement comme Euroméditerranée. Les rendements locatifs, souvent supérieurs à la moyenne nationale, combinés à des prix d’acquisition encore accessibles, placent Marseille parmi les destinations privilégiées pour l’investissement immobilier. Cette attractivité se renforce avec les grands projets urbains et l’amélioration constante des infrastructures de transport.

Le marché immobilier marseillais : état des lieux et perspectives

Le marché immobilier de Marseille présente un visage contrasté, avec des disparités marquées entre ses différents arrondissements. Depuis une dizaine d’années, la ville connaît une mutation profonde qui se traduit par une hausse progressive des prix, tout en maintenant des niveaux plus abordables que d’autres métropoles françaises comme Paris, Lyon ou Nice.

En 2023, le prix moyen au mètre carré à Marseille se situe autour de 3 500 €, avec des variations significatives selon les secteurs : de 2 000 € dans les quartiers nord à plus de 5 000 € dans les zones prisées du sud et du littoral. Cette diversité constitue une force pour les investisseurs qui peuvent adapter leur stratégie selon leur budget et leurs objectifs de rentabilité.

La demande locative reste soutenue, portée par plusieurs facteurs structurels. Marseille attire une population jeune et dynamique, avec ses nombreuses écoles supérieures et universités qui accueillent plus de 55 000 étudiants chaque année. La ville bénéficie d’un solde migratoire positif, avec l’arrivée de nombreux actifs attirés par le cadre de vie méditerranéen et les opportunités professionnelles en développement.

Les tendances actuelles du marché

Plusieurs tendances façonnent actuellement le marché immobilier marseillais :

  • La réhabilitation des quartiers centraux, notamment autour du Vieux-Port et dans le secteur de La Joliette
  • Le développement du projet Euroméditerranée, plus grande opération de rénovation urbaine d’Europe du Sud
  • L’attrait croissant pour les quartiers sud (8ème, 9ème arrondissements) offrant un cadre de vie privilégié
  • L’émergence de nouvelles zones d’investissement dans des secteurs en transformation

Le taux de vacance locative reste faible à Marseille, autour de 1,5%, ce qui témoigne d’une tension sur le marché locatif favorable aux propriétaires. Les délais de relocation sont généralement courts, surtout pour les biens bien situés et correctement entretenus.

La ville connaît une dynamique de valorisation immobilière qui devrait se poursuivre dans les prochaines années, soutenue par les grands projets d’aménagement et l’amélioration progressive de l’image de la cité phocéenne. Les experts du secteur anticipent une progression annuelle des prix de l’ordre de 2 à 3% pour les années à venir, avec des pics plus marqués dans les quartiers en pleine mutation.

Les investisseurs avisés s’intéressent de plus en plus aux secteurs en devenir, comme le 3ème arrondissement (la Belle de Mai), qui offre encore des prix attractifs avec un fort potentiel de plus-value à moyen terme. La stratégie consistant à acquérir des biens nécessitant des travaux de rénovation reste particulièrement pertinente à Marseille, où le différentiel de prix entre l’ancien à rénover et les biens rénovés peut atteindre 30 à 40%.

Les quartiers stratégiques pour investir à Marseille

Choisir le bon quartier constitue la clé d’un investissement locatif réussi à Marseille. La ville, avec ses 16 arrondissements et ses 111 quartiers, offre une mosaïque de possibilités, chacune avec ses spécificités et son potentiel de rentabilité.

Le centre historique : charme et rentabilité

Le Vieux-Port et ses alentours (1er et 2ème arrondissements) représentent le cœur battant de Marseille. Ces quartiers historiques séduisent par leur authenticité, leur patrimoine architectural et leur animation permanente. Les petites surfaces y sont particulièrement recherchées par les étudiants et les jeunes actifs, avec des rendements locatifs pouvant atteindre 6 à 7%.

Le quartier du Panier, plus ancien quartier de Marseille, connaît une gentrification progressive qui en fait une valeur montante. Les investisseurs y acquièrent des biens typiques marseillais qu’ils rénovent pour les proposer en location classique ou saisonnière. Les prix au mètre carré, encore raisonnables (autour de 3 200 €), permettent d’envisager une belle valorisation à moyen terme.

Euroméditerranée : le pari de la modernité

Le secteur d’Euroméditerranée, plus grande opération de rénovation urbaine en Europe, transforme radicalement le visage du nord du centre-ville. Ce projet pharaonique de 480 hectares mêle bureaux, commerces, logements et équipements culturels comme le MUCEM ou les Docks.

Investir dans ce secteur, notamment autour de La Joliette (2ème arrondissement), représente un choix stratégique pour l’avenir. Les prix, encore modérés par rapport au potentiel (3 800 à 4 500 € le m²), laissent présager une forte valorisation. La clientèle cible se compose principalement de cadres travaillant dans les nombreuses entreprises qui s’y installent.

Les quartiers sud : valeur sûre et prestige

Les 6ème, 7ème et 8ème arrondissements constituent les secteurs les plus prisés de Marseille. Ces quartiers résidentiels haut de gamme comme Endoume, Roucas Blanc ou Périer offrent un cadre de vie exceptionnel, proche des plages et des calanques.

Les prix y sont plus élevés (5 000 à 7 000 € le m²), mais la demande locative reste forte, notamment de la part de familles et de cadres supérieurs. Si les rendements immédiats sont plus modestes (3 à 4%), la sécurité de l’investissement et le potentiel de plus-value compensent largement cet aspect.

Les secteurs émergents à fort potentiel

Plusieurs quartiers en transformation méritent l’attention des investisseurs :

  • Le 3ème arrondissement, notamment La Belle de Mai, en pleine mutation culturelle et urbaine
  • Le 5ème arrondissement avec le secteur de La Timone, porté par la présence du CHU et des facultés
  • Le 10ème arrondissement, qui bénéficie du développement de nouvelles infrastructures

Ces secteurs offrent des prix d’acquisition encore modérés (2 500 à 3 200 € le m²) avec des rendements locatifs attractifs souvent supérieurs à 6%. Ils constituent d’excellentes opportunités pour les investisseurs prêts à anticiper les évolutions urbaines de Marseille.

Pour optimiser son investissement, il convient d’analyser finement la typologie de biens la plus adaptée à chaque quartier : studios et T2 dans les secteurs étudiants et touristiques, appartements familiaux dans les zones résidentielles. La proximité des transports en commun, notamment le métro et le tramway, reste un critère déterminant pour assurer une bonne liquidité locative.

Rentabilité et fiscalité : les chiffres clés pour les investisseurs

Marseille se distingue par des rendements locatifs souvent supérieurs à la moyenne nationale, ce qui en fait une destination privilégiée pour les investisseurs à la recherche de performance. L’analyse des données récentes du marché permet de dégager plusieurs tendances significatives.

Rendements locatifs par secteur

Les rendements bruts (rapport entre le loyer annuel et le prix d’achat) varient considérablement selon les arrondissements :

  • Quartiers nord (13ème, 14ème, 15ème, 16ème) : 7 à 9%
  • Centre-ville (1er, 2ème, 3ème) : 5 à 7%
  • Quartiers est (4ème, 5ème, 10ème, 11ème, 12ème) : 5 à 6%
  • Quartiers sud (6ème, 7ème, 8ème, 9ème) : 3 à 5%

Ces chiffres doivent être nuancés en considérant le rendement net, qui tient compte des charges, de la fiscalité et du taux de vacance locative. Même après déduction de ces éléments, Marseille conserve un avantage compétitif par rapport à d’autres grandes métropoles françaises.

Pour illustrer concrètement, un studio de 25 m² dans le 3ème arrondissement peut s’acquérir autour de 75 000 €, pour un loyer mensuel de 450 €, soit un rendement brut de 7,2%. Le même type de bien dans le 8ème arrondissement coûtera environ 125 000 € pour un loyer de 550 €, soit un rendement de 5,3%.

Dispositifs fiscaux avantageux

Plusieurs mécanismes fiscaux peuvent optimiser la rentabilité d’un investissement locatif à Marseille :

Le dispositif Pinel, bien que progressivement réduit jusqu’en 2024, reste applicable dans les zones tendues comme Marseille (zone A). Il permet une réduction d’impôt allant jusqu’à 21% du prix d’acquisition pour un engagement de location de 12 ans, avec des plafonds de loyers et de ressources des locataires à respecter.

Le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) offre des avantages fiscaux substantiels, notamment l’amortissement du bien qui permet de réduire significativement la fiscalité sur les revenus locatifs. Ce statut est particulièrement adapté à Marseille, où la demande de logements meublés est forte, tant pour les étudiants que pour les cadres en mobilité.

Le dispositif Denormandie, extension du Pinel dans l’ancien avec travaux, présente un intérêt majeur à Marseille où le parc immobilier vieillissant offre de nombreuses opportunités de rénovation. Il permet une réduction d’impôt pouvant atteindre 21% du montant de l’opération (achat + travaux) pour un engagement de location de 12 ans.

Analyse des charges et coûts cachés

Une évaluation réaliste de la rentabilité implique de prendre en compte l’ensemble des charges qui pèsent sur un investissement locatif :

La taxe foncière à Marseille se situe dans la moyenne haute nationale, avec un taux d’environ 24,02% en 2022. Pour un appartement de 50 m², elle représente généralement entre 700 et 1 200 € par an selon les quartiers.

Les charges de copropriété varient considérablement selon l’âge et l’état de l’immeuble. Elles peuvent représenter entre 15 et 30 € par m² et par an. Une vigilance particulière s’impose sur ce point lors de l’acquisition, notamment dans les immeubles anciens du centre-ville qui peuvent nécessiter d’importants travaux de rénovation.

Le coût de la gestion locative, si elle est déléguée à un professionnel, représente généralement entre 7 et 10% des loyers perçus. Cette option mérite réflexion pour les investisseurs non-résidents à Marseille, compte tenu de la spécificité du marché local.

La provision pour travaux et entretien doit être calibrée avec attention, particulièrement pour les biens anciens. Une réserve annuelle de 5 à 10% des loyers perçus constitue une approche prudente pour maintenir l’attractivité du bien sur le long terme.

En intégrant l’ensemble de ces paramètres, un investissement locatif bien pensé à Marseille peut générer un rendement net après impôts de 3 à 5%, auquel s’ajoute le potentiel de plus-value à la revente, estimé entre 2 et 3% par an en moyenne sur les dix dernières années.

Stratégies d’investissement adaptées au marché marseillais

Le marché immobilier de Marseille offre une diversité de possibilités qui permet d’adapter sa stratégie d’investissement selon son profil, ses objectifs et son budget. Plusieurs approches se démarquent par leur pertinence dans le contexte local.

La rénovation : créer de la valeur dans l’ancien

L’une des stratégies les plus efficaces à Marseille consiste à acquérir des biens anciens nécessitant une rénovation. Le patrimoine architectural marseillais, riche en immeubles haussmanniens et en constructions typiques méditerranéennes, offre un potentiel considérable de valorisation.

Cette approche est particulièrement judicieuse dans les quartiers en transformation comme Noailles, Belsunce ou La Belle de Mai. L’écart entre le prix d’acquisition d’un bien à rénover et sa valeur après travaux peut atteindre 30 à 50%, générant une plus-value substantielle dès la fin du chantier.

Pour réussir dans cette voie, il convient de :

  • S’entourer d’artisans locaux fiables, la main-d’œuvre qualifiée étant un facteur critique à Marseille
  • Budgétiser précisément les travaux, en incluant une marge de sécurité de 15 à 20%
  • Vérifier en amont les règles d’urbanisme et les contraintes patrimoniales, notamment dans les secteurs sauvegardés
  • Optimiser les performances énergétiques pour valoriser le bien et répondre aux nouvelles exigences réglementaires

Le dispositif Denormandie peut s’avérer un allié de poids pour ce type d’opération, en offrant une réduction fiscale proportionnelle à l’engagement de location.

La colocation et le bail mobilité : répondre aux nouveaux usages

La demande pour des formules de logement flexibles et partagées connaît une forte croissance à Marseille. La colocation séduit non seulement les étudiants des nombreux établissements d’enseignement supérieur de la ville, mais aussi les jeunes actifs attirés par ce mode de vie communautaire.

Un appartement de 80 m² divisé en trois chambres avec espaces communs peut générer un revenu locatif supérieur de 20 à 30% par rapport à une location classique. Les secteurs les plus propices à cette stratégie se situent à proximité des campus universitaires (Timone, Saint-Charles, Luminy) ou des zones d’emploi tertiaire comme Euroméditerranée.

Le bail mobilité, contrat de location meublée de 1 à 10 mois destiné aux personnes en formation, mission temporaire ou transition professionnelle, répond parfaitement aux besoins d’une ville comme Marseille qui accueille de nombreux travailleurs temporaires. Cette formule permet de pratiquer des loyers optimisés tout en limitant les risques locatifs grâce à la mobilité encadrée des occupants.

L’investissement touristique : capitaliser sur l’attractivité de Marseille

Avec plus de 5 millions de touristes par an et une saison qui s’étend désormais bien au-delà de la période estivale, Marseille offre un terrain favorable à l’investissement en location saisonnière. Les quartiers du Vieux-Port, du Panier et des plages du Prado sont particulièrement recherchés par les voyageurs.

Un studio bien situé et correctement aménagé peut générer un revenu deux à trois fois supérieur à celui d’une location traditionnelle, même en tenant compte des périodes de vacance et des frais de gestion plus élevés. Toutefois, cette stratégie nécessite une vigilance particulière :

  • Se conformer à la réglementation locale, qui impose notamment une déclaration en mairie et limite la durée de location à 120 jours par an pour une résidence secondaire
  • Anticiper les possibles évolutions législatives, les grandes métropoles tendant à encadrer plus strictement ce type de location
  • Prévoir une gestion professionnelle pour assurer l’accueil, le ménage et la maintenance entre chaque location

Une alternative intéressante consiste à opter pour une gestion mixte, avec une location saisonnière en haute saison (avril à octobre) et une location à destination des étudiants ou des cadres en mission pendant la période hivernale.

L’investissement dans les résidences services

Le marché des résidences services connaît un développement significatif à Marseille, porté par les besoins spécifiques de certaines populations :

Les résidences étudiantes représentent une option sécurisante dans une ville qui compte plus de 55 000 étudiants. Des secteurs comme Saint-Jérôme, La Timone ou Luminy offrent un potentiel intéressant, avec des rendements nets autour de 4%.

Les résidences seniors constituent un marché d’avenir, Marseille étant particulièrement attractive pour les retraités en quête de soleil et de qualité de vie. Ces investissements, généralement commercialisés en LMNP, offrent une gestion déléguée et des rendements relativement stables.

L’investissement dans ces résidences services présente l’avantage d’une gestion totalement déléguée et d’une mutualisation des risques locatifs, mais impose de choisir avec soin l’exploitant et d’analyser en détail les conditions du bail commercial.

Les atouts uniques de Marseille pour l’avenir de votre patrimoine immobilier

Marseille bénéficie d’une combinaison rare d’avantages qui en font une destination d’investissement privilégiée pour le moyen et long terme. Au-delà des rendements immédiats, c’est tout un écosystème favorable qui se développe autour de la cité phocéenne.

Une métropole en pleine métamorphose

La transformation urbaine de Marseille se poursuit à un rythme soutenu, avec des projets structurants qui redessinent la ville et renforcent son attractivité :

Le projet Euroméditerranée 2 prolonge la première phase de cette opération d’intérêt national sur 170 hectares supplémentaires au nord de la ville. Ce développement comprend la création de 20 000 logements, 500 000 m² de bureaux et commerces, ainsi que de nombreux équipements publics d’ici 2030. Les quartiers concernés, comme Arenc ou Les Crottes, offrent aujourd’hui des opportunités d’acquisition à des prix encore modérés, avec un fort potentiel de valorisation.

Le Quartier Libres, autour de la gare Saint-Charles, constitue un autre projet majeur avec la réhabilitation de 140 hectares en plein cœur de ville. La transformation de cette gare en hub multimodal dans le cadre du projet de ligne à grande vitesse PACA renforcera encore l’attractivité de ce secteur.

Ces grands projets s’accompagnent d’une amélioration constante des infrastructures de transport : extension du tramway, modernisation du métro, développement des pistes cyclables. La mobilité, facteur clé de valorisation immobilière, progresse significativement à Marseille.

Un dynamisme économique renouvelé

L’économie marseillaise connaît une diversification qui la rend moins dépendante de ses activités traditionnelles portuaires :

Le secteur numérique se développe rapidement, avec l’émergence de pôles comme La Belle de Mai et ses 40 000 m² dédiés aux industries créatives. Ce dynamisme attire une population de jeunes cadres à fort pouvoir d’achat, constituant une clientèle de choix pour le marché locatif haut de gamme.

Le tourisme poursuit sa mutation vers un modèle plus qualitatif et moins saisonnier. L’arrivée de grandes enseignes hôtelières internationales et le développement du tourisme d’affaires avec le Palais du Pharo et le Parc Chanot soutiennent cette évolution. La croisière représente un segment particulièrement dynamique, avec plus d’un million de croisiéristes annuels avant la crise sanitaire, et des perspectives de reprise forte.

Le secteur de la santé constitue un autre pilier de l’économie locale, avec l’AP-HM (Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille) qui emploie plus de 12 000 personnes et attire de nombreux professionnels en formation ou en mobilité, créant une demande locative stable et solvable.

Un cadre de vie méditerranéen recherché

L’attrait de Marseille réside en grande partie dans son cadre de vie exceptionnel, qui constitue un argument de poids pour les investisseurs :

Le climat méditerranéen, avec plus de 300 jours d’ensoleillement par an, représente un atout majeur dans un contexte où la qualité de vie pèse de plus en plus dans les choix résidentiels. Cette caractéristique soutient durablement la demande immobilière, tant en résidence principale qu’en investissement secondaire ou locatif.

Le Parc National des Calanques, premier parc périurbain d’Europe, offre un écrin naturel exceptionnel aux portes de la ville. Cet espace préservé de 8 500 hectares constitue un avantage compétitif unique par rapport à d’autres métropoles françaises.

L’offre culturelle s’est considérablement enrichie ces dernières années, avec des équipements de dimension internationale comme le MUCEM, la Villa Méditerranée ou la Friche Belle de Mai. Cette effervescence culturelle, couplée à une gastronomie réputée, participe à l’attractivité globale de la cité phocéenne.

Des prix encore accessibles malgré la hausse

Malgré une progression constante ces dernières années, les prix de l’immobilier marseillais restent compétitifs par rapport à ceux d’autres grandes métropoles françaises et européennes :

Le prix moyen au mètre carré à Marseille (environ 3 500 €) demeure inférieur de 30 à 40% à celui de villes comme Lyon, Bordeaux ou Nice, et représente moins du tiers des valeurs parisiennes. Cette situation laisse entrevoir un potentiel de rattrapage à moyen terme.

L’accessibilité relative du marché marseillais permet aux investisseurs de constituer plus facilement un patrimoine diversifié, en acquérant plusieurs biens de typologies différentes pour mutualiser les risques et optimiser le rendement global.

Cette combinaison unique d’atouts positionne Marseille comme une destination d’investissement privilégiée pour les années à venir. La stratégie gagnante consiste à anticiper les évolutions urbaines et sociologiques pour se positionner dans les quartiers à fort potentiel avant que les prix n’intègrent pleinement leur valorisation future.

Les investisseurs les plus avisés adoptent une vision à long terme, en constituant progressivement un portefeuille diversifié sur différents secteurs de la ville, mixant rendement immédiat dans les quartiers établis et potentiel de plus-value dans les zones en devenir.

Votre plan d’action pour réussir votre investissement à Marseille

Investir dans l’immobilier locatif à Marseille nécessite une approche méthodique et structurée. Voici une feuille de route pratique pour optimiser vos chances de succès et éviter les écueils classiques.

Préparer son projet avec méthode

La phase préparatoire constitue une étape déterminante pour la réussite de votre investissement :

Définissez clairement vos objectifs financiers et patrimoniaux : recherchez-vous prioritairement un rendement immédiat, une valorisation à terme, ou un équilibre entre ces deux dimensions ? Cette clarification orientera vos choix de localisation, de typologie et de stratégie locative.

Établissez votre budget global en intégrant, au-delà du prix d’acquisition, l’ensemble des frais annexes : frais de notaire (7 à 8% dans l’ancien, 2 à 3% dans le neuf), travaux éventuels, frais d’agence, et une réserve de trésorerie pour faire face aux premiers mois sans locataire.

Consultez plusieurs établissements bancaires pour optimiser votre financement. Les taux pratiqués à Marseille peuvent varier significativement d’une banque à l’autre, et certains établissements proposent des conditions préférentielles pour les investissements dans des quartiers en rénovation urbaine.

Identifier les biens à fort potentiel

La recherche du bien idéal exige une connaissance fine du marché marseillais :

Explorez systématiquement les quartiers qui vous intéressent à différents moments de la journée et de la semaine. Cette immersion vous permettra d’appréhender l’ambiance, la sécurité et les commodités disponibles, au-delà des simples descriptions d’annonces.

Analysez les projets urbains à venir dans chaque secteur en consultant le Plan Local d’Urbanisme de Marseille et les informations disponibles sur les grands projets comme Euroméditerranée. Un quartier peut connaître une transformation radicale en quelques années, comme l’ont montré La Joliette ou Arenc.

Évaluez le potentiel locatif précis de chaque bien en étudiant les annonces similaires et en consultant des professionnels locaux. Les loyers peuvent varier significativement d’une rue à l’autre dans certains quartiers de Marseille.

  • Pour les studios et T2 : privilégiez la proximité des transports et des établissements d’enseignement supérieur
  • Pour les appartements familiaux : recherchez la présence d’écoles réputées et d’espaces verts
  • Pour l’investissement haut de gamme : focalisez-vous sur la vue mer et l’accès aux calanques

Réaliser un audit technique rigoureux

La spécificité du bâti marseillais, souvent ancien et méditerranéen, impose une vigilance particulière :

Faites systématiquement appel à un architecte ou à un expert en bâtiment pour les biens anciens, particulièrement dans des quartiers comme le Panier ou Noailles. La présence de voûtes, de pierres apparentes ou de tomettes traditionnelles fait le charme de ces biens, mais peut masquer des problèmes structurels.

Vérifiez l’état des parties communes et consultez les procès-verbaux des assemblées générales des trois dernières années. Les immeubles marseillais peuvent nécessiter d’importants travaux de rénovation (toiture, façade, réseaux) qui impacteront significativement votre rentabilité.

Portez une attention particulière aux questions d’humidité et d’étanchéité, problématiques fréquentes dans les constructions méditerranéennes. Un diagnostic technique approfondi vous évitera de mauvaises surprises après l’acquisition.

Optimiser la gestion locative

La réussite d’un investissement locatif à Marseille repose en grande partie sur la qualité de sa gestion :

Déterminez le mode de gestion le plus adapté à votre situation. Si vous n’habitez pas à proximité, envisagez sérieusement une gestion déléguée à un professionnel connaissant parfaitement le marché marseillais et ses spécificités. Le coût (7 à 10% des loyers) sera compensé par une meilleure occupation et une réduction des risques locatifs.

Soignez particulièrement la sélection des locataires en vérifiant rigoureusement leurs garanties. Le marché marseillais, bien que tendu, présente des disparités importantes en termes de solvabilité selon les quartiers.

Entretenez régulièrement votre bien pour maintenir son attractivité et sa valeur. Le climat méditerranéen, s’il constitue un atout, impose des contraintes spécifiques d’entretien, notamment pour les menuiseries extérieures et les systèmes de climatisation.

Anticiper l’évolution de votre investissement

Un investissement immobilier réussi s’inscrit dans une vision à long terme :

Élaborez différents scénarios d’évolution pour votre bien : conservation longue durée, revente après valorisation, transmission patrimoniale. Marseille offre un éventail de possibilités qui peuvent s’adapter à l’évolution de votre situation personnelle et financière.

Restez informé des évolutions urbaines et réglementaires qui pourraient affecter votre investissement. L’arrivée d’une nouvelle ligne de tramway, la rénovation d’une place publique ou un changement dans les règles d’urbanisme peuvent transformer radicalement la valeur d’un bien à Marseille.

Envisagez la diversification progressive de votre patrimoine immobilier marseillais en réinvestissant les revenus générés. La complémentarité entre différents types de biens (résidentiel classique, étudiant, saisonnier) peut optimiser votre rendement global tout en mutualisant les risques.

Ce plan d’action méthodique vous permettra d’aborder sereinement votre projet d’investissement à Marseille et d’en maximiser les bénéfices à court, moyen et long terme. La cité phocéenne, avec sa dynamique de transformation et son attractivité croissante, offre un terrain particulièrement favorable aux investisseurs qui sauront adopter une approche informée et stratégique.

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